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3Ndlt : pour la traduction française, l’utilisation, ou non, de l’écriture inclusive à travers le te ; 4 Ndlt : sauf indication contraire, les traductions des extraits cités par l’auteure sont réalisées p ; 1 Au cours des quatre dernières décennies, le féminisme a connu un essor sans précédent. Selon Sonia Alvarez, « les lieux où les femmes qui se déclarent féministes Tempsde lecture estimé : 3 minutes. introduction. L’éloge funèbre, appelé aussi oraison funèbre, est un discours généralement prononcé pendant la cérémonie ou juste après les obsèques par les proches du défunt. C’est un moment particulièrement difficile pour les personnes qui prennent la parole. Peur d’être submergé par Retrouveztoutes les dernières critiques sur le film Le Meilleur reste à venir, réalisé par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avec Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki. Etil reste une étape à passer, celle des funérailles. Et avec elles, l’hommage à rendre à ce grand-père par un discours le jour de l’enterrement. Voici un modèle de discours pour l’enterrement de son grand-père, afin de vous aider dans cet exercice délicat. Puisez-y de l’inspiration afin de faire de cet éloge funèbre pour Aprèsle triomphe de la pièce de théâtre et du film LE PRÉNOM, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Pattelière reviennent au cinéma avec LE MEILLEUR RESTE À VENIR. Le duo livre cette fois-ci une comédie touchante sur l'amitié entre deux hommes qui se croient condamnés à mourir bientôt et qui comptent bien profiter de la vie. Site De Rencontre Pour Le Monde Entier. Rendre hommage lors d’un décèsQue ce soit parce qu’un de ses proches nous le demande ou parce que nous y tenons personnellement, rendre hommagepubliquement au défunt peut faire beaucoup de de bien d’abord parce qu’en écrivant un texte hommage ou en cherchant à s’inspirer de mots célèbres pour illustrer la vie du disparu, nous pensons à lui et nous remémorons les meilleurs moments passés en sa de bien ensuite parce que sa famille et ses amis le redécouvrent au travers de notre regard parfois différent du leur, mais non moins beaucoup de bien enfin parce qu’un au revoir ou un adieu est souvent indispensable pour commencer le chemin du prose ou le poème d’un écrivain peut parfois correspondre à la personnalité ou aux goûts de celui qui vient de mourir … mais il s’agit de choisir minutieusement le message que l’on veut faire passer. Plus intime et plus personnel sera souvent le discours qui vient du cœur, même si celui-ci peut être introduit par quelques phrases connues. Vous pouvez également consultez notre page Témoignages », où vous trouverez beaucoup de poèmes, de messages, de témoignages de personnes qui ont vécues un trouverez aussi des modèles de messages de condoléances pour présenter ses condoléances de la meilleure des manières. Beau texte pour rendre hommage à une personne décédée. Chanson de Daniel Balavoine Partir avant les foule denseAutour d’un corps s’endormantDouceur immensePour le départ d’un parentCalmementPeint aux couleurs de l’artificeDes bleus lisses et roses et blancsEt lentementVisages tendres sur l’herbe glissentSe sourient en chuchotantEt sans le moindre tourmentIls fêtent mon enterrementCendres folles et s’envolentSous les yeux pâles et contentsEt s’unissent aux luciolesPour vivre un dernier instantEt à jamaisRestent en suspensEt j’ai souvent souhaitéPartir avant les miensPour ne pas hériterDe leur flamme qui s’éteintEt m’en allerEn gardant le sentimentQu’ils vivront éternellementEt simplementQu’ils fassent que la nuit soit claireComme aux feux de la Saint-JeanQue leurs yeux soient grands ouvertsPour fêter mon enterrementPère et mère, soeurs et frèresJe vous aime puissammentN’adresser aucune prièreOù que j’aille je vous attendsLa poussièreVit hors du tempsIl faut rester à la lumièreDansez, buvez en me berçantQue je vous aime en m’endormant Musique pour un enterrement, un choix très personnelLe choix d’une chanson ou d’une musique pour un enterrement, d’une crémation est l’une des plus belles manières d’individualiser les choix de la musique pour un enterrement est un choix très personnel qu’il faudra faire, surtout si la personne décédée ne vous avait rien dit. Des textes chantés qui reflètent la vie du défunt ou tout simplement une musique qui vous rappelle les beaux moments passées enterrement comment choisir ?Il est difficile de choisir la musique d’enterrement que l’on veut pour soi-même ou celle que l’on veut pour un proche. Choisir la musique qui jouera à son enterrementIl est difficile de se projeter dans sa propre mort, mais pourtant c’est un passage par lequel nous passerons tous. Choisir la musique qui jouera à son enterrement, c’est aussi définir l’émotion qui accompagnera son dernier contact avec ses proches. Choisir sa musique d’enterrement, c’est aussi permettre à ces gens qui nous ont aimé de bien vivre cette séparation. C’est pour cela que cette chanson d’enterrement doit être la plus belle la chanson d’enterrement d’un procheC’est différent lorsque l’on choisit la musique d’enterrement d’un proche, il faut qu’elle lui ressemble. Les paroles de cette chanson doivent lui être faciliter votre choix nous avons sélectionné des chansons modernes comme de grandes symphoniques de chansons pour un enterrementSarah Brightman/Andrea Bocelli Time To Say GoodbyeFrançoise Hardy Tant de belles chosesGrand Corps Malade Comme une évidenceGrand Corps Malade Nos absentsLynda Lemay Une mèreGrand Corps Malade J’ai pas les motsJean-Jacques Goldman Puisque tu parsFrançis Lalanne A mon pèreFrançis Lalanne Pense à moi comme je t’aimeCalogero Face à la merMiche Sardou La vie, la mort…Mort Shuman Le lac MajeurFrançis Lalanne On se retrouveraChristophe Maé Ca fait malChopin La marche funèbreRequiem for a dreamBeethoven Symphonie 3Pascal Obispo L’envie d’aimerJames Blunt Goodby my loverSoweto gospel Amazing GraceJohann Pachelbel CanonSamuel Barber Agnus deiJean Gabin Maintenant je saisMiche Berger Le paradis blancEvanescence My immortalFlorent Pagny Savoir aimerDaniel Guichard Faut pas pleurer comme çaLed Zeppelin Stairway to heavenAndrea Bocelli Con te partiroAaron Le tunner d’orLinda Lemay Ne t’en va pasChimene Badi Si j’avais su t’aimerFrançis Cabrel Je t’aimais, je t’aime et je t’aimeraiCharles Azanavour Mourir d’aimerCeci n’est évidemment qu’un échantillon de chansons ou musiques pour un enterrement. Si d’autres chansons ou musiques d’enterrement vous ont touché, n’hésitez pas à les partager en commentaire de cet article. Eloge funèbre à lire lors des obsèques de votre ce fut si souvent le cas au cours de ta vie, c’est autour de toi que nous nous réunissons tous aujourd’hui, Mère, Grand-Mère, Marraine ou amie … tu as été tout cela pour nous et tu le extraordinaire qui t’a animée tout au long de ton existence et qui – même dans la maladie -ne t’a pas quittée est à présent un trésor pour nous dans cette énergie que nous puisons pour faire face à ta disparition et au vide immense qui s’est installé en multitude des souvenirs qui s’entrechoquent dans ma tête est la preuve à la fois de l’importance que tu avais dans ma vie et de la richesse de ce que tu m’as me racontait que déjà petite tu prenais des autres un soin particulier, qu’il s’agisse de ton entourage proche ou de rencontres plus éphémères. Cette peine que tu avais lorsque tu sentais la tristesse autour de toi, nous ne te la ferons pas aujourd’hui Maman, car nous voulons que d’où tu es, tu saches comme tu nous as rendus chanter quand tu cuisinais, parler des heures avec tes amies, nous expliquer patiemment un devoir ou même crier à Papa qu’il doit se dépêcher nous manquera infiniment … mais cette voix si douce et jamais plaintive restera pour toujours dans nos me souviens d’être un jour entrée dans ta chambre d’hôpital – tu venais d’apprendre que tu souffrais de cette horrible maladie – et t’avoir découverte en larmes … pour ensuite me dire une phrase que je n’oublierai jamais tu as comme moi le don de pouvoir être heureuse ».Si je le suis, Maman, c’est grâce au bagage empreint de tendresse, d’amour et de fierté que tu m’as transmis depuis ma naissance et sans jamais été dure parfois, bête souvent, insolente même … tu m’as toujours accordé ton pardon avant même que je ne te le demande. Tes remarques et tes questions lucides par contre m’ont fait avancer, et c’est en te regardant te battre que j’ai appris à ne jamais me laisser ma petite Maman, repose en paix et sois certaine de toujours rester vivante en moi. Je voudrais te dire… des mots légersAussi légers qu’une bulle de savon…Je voudrais te dire… des mots simplesAussi simples que l’eau pure d’une sourceJe voudrais te dire… des mots douxAussi doux que le miel de l’abeille…Je voudrais te dire… des mots violentsAussi violents qu’un orage…Je voudrais te dire… des mots fousAussi fous que les battements de mon cœur…Je voudrais te dire, tout simplement Je t’aime » Texte pour des funérailles qui peut être une source d’inspiration à l’occasion d’un décès. Poème de Mère Aline Aimée. Extrait de Textes non bibliques sur la amour qui m’attendCe qui se passera de l’autre côtéquand tout pour moiaura basculé dans l’éternité,je ne le sais crois, je crois seulementqu’un AMOUR m’ sais pourtant qu’alors il me faudra faire,pauvre et sans poids,le bilan de ne pensez pas que je crois, je crois tellementqu’un AMOUR m’attend !Ne me parlez pas des gloires et louanges des ne me dites rien non plus des ce que Je peux, c’est croire,croire obstinément qu’un AMOUR m’ mon heure est si proche et que dire ?Oh ! mais que j’ai cru, je le croirai plus fort au pas de la vers un AMOUR que je marche en m’en allant ;C’est dans un AMOUR que je descends je meurs, ne pleurez pas ;c’est un AMOUR qui m’ j’ai peur, et pourquoi pas ?rappelez-moi simplement qu’un AMOUR, un AMOUR m’ va m’ouvrir tout entièreà sa joie, à sa Père, je viens à Toidans le vent,dont on ne sait ni d’où il vient ni où il vavers ton AMOUR,ton AMOUR qui m’attend. Consultez notre page Témoignages , où vous trouverez beaucoup de poèmes, de messages d’adieu, de témoignages de personnes qui ont vécues un deuil. C’est en ce jour de tristesse absolue et plein d’émotions,Qu’au nom de ses proches et êtres aimés,Nous tâcherons d’honorer la mémoire de François Grosjean par ces quelques mots…Notre vision est certes celle de ses petits-enfants,Mais je reste convaincue qu’elle est révélatrice de la générosité qui régnait dans le for intérieur de son âme et que nous avons tous eu la chance de connaître. La gloire de mon grand-père ».Voici le titre que je choisirais si j’étais amenée à écrire un roman biographique sur notre titre du premier chapitre ? D’emblée, je l’intitulerais Mon Papé, ce héros ».Tout homme digne de l’estime publique, de la gloire, par sa force de caractère, son génie et son dévouement, est un héros. Il est évident que notre grand-père, homme humble, respectueux et digne, ne se considérait certainement pas comme tel. Mais toute sa vie nous a toujours semblé être un roman voire un film. Son enfance, le voyage vers l’Algérie pendant la guerre, les évènements d’Alger, le retour à Marseille avec sa femme et ses deux filles de même pas cinq ans. Pour une vie d’homme, c’est déjà traverser un bon bout de l’histoire. D’où, certainement, en partie, son goût pour celle avec un grand H. Mais ces histoires il aimait surtout les raconter. Et avec talent la mise en situation, du drame, la touche d’ plus belle histoire nous semble malgré tout avoir trait à tout à fait autre chose. Une vie menée pratiquement avec l’exigence d’avoir la pêche au jour le jour. C’est ce qui frappe finalement tout le monde, un optimisme presque viscéral, peut-être pas toujours sur l’état du monde, mais dans son quotidien c’est sans doute quelque chose qu’il a essayé de avait le goût des choses simples, des petits plaisirs, sachant être bon vivant d’un côté, et en bon comptable réglant certains aspects de sa vie au millimètre de l’autre. A l’image de ces fameux comptes du dimanche entretenus l’après-midi, au pic des heures de la digestion. Il a aimé beaucoup de choses. Entre autre ces fameux calissons d’Aix en Provence dont la dernière boîte lui a été offerte par les infirmières qui s’occupaient de n’y étions pas, mais sans doute s’est-il efforcé de rendre les séances de soins plus agréables. Jusqu’au bout, il aura gardé un goût pour la tout héros, il avait plein d’ennemis. Mais son pire ennemi reste LE POIVRON, et par extension pas mal de différents légumes méditerranéens aubergines, artichauts, olives, tomates crues mais pas cuites, oignons cuits mais pas cru. Paradoxal ce pied-noir !Ce héros dont on parle, ce n’est pas celui des films d’action américains, même s’ils les affectionnaient particulièrement. C’est celui qui aura évolué aux côtés de l’héroïne. Nous l’appelons rendu visite à mes grands-parents au mois de septembre de cette maintes reprises, j’avais mentionné mon envie incessante de redécouvrir les saveurs du Sud-Ouest. Papi sélectionna donc soigneusement un restaurant Place Saint en arpentant les rues de Toulouse au côté de Mamie et Papi qui se tenaient par la main, je remarquai certains passants peut-être curieux de voir les regards tendres qu’ils s’ fus envahie d’un sentiment de fierté et répondais intérieurement aux passants Oui, ce sont mes grands-parents, ceux-ci qui nous ont donné une véritable seconde éducation et qui nous ont permis, à Adrien et moi, de nourrir et d’attiser notre curiosité sur la complexité du monde et sur son donc peut-être lui ce Papé notre héros, c’est celui qui nous a emplit de joie à tant de différents moments. Aujourd’hui évidemment, c’est avec un sentiment de tristesse que sa présence raisonne. Mais nous pensons qu’il aurait préféré qu’on se souvienne de lui avec espoir, légèreté et bonne humeur. Il nous a maintes fois raconté cette blague, anecdote, ce qu’il aurait entendu dans le port de Marseille. Un apprenti venait certainement de commettre une erreur. Son supérieur, lui aurait dit Oh Garry, un estropié et toi ça fait deux estropiés. » Il avait l’art de raconter ces petites choses avec beaucoup d’ et Adrien C’est en ce jour de tristesse absolue et plein d’émotions,Qu’au nom de ses proches et êtres aimés,Nous tâcherons d’honorer la mémoire de François Grosjean par ces quelques mots…Notre vision est certes celle de ses petits-enfants,Mais je reste convaincue qu’elle est révélatrice de la générosité qui régnait dans le for intérieur de son âme et que nous avons tous eu la chance de connaître. La gloire de mon grand-père ».Voici le titre que je choisirais si j’étais amenée à écrire un roman biographique sur notre titre du premier chapitre ? D’emblée, je l’intitulerais Mon Papé, ce héros ».Tout homme digne de l’estime publique, de la gloire, par sa force de caractère, son génie et son dévouement, est un héros. Il est évident que notre grand-père, homme humble, respectueux et digne, ne se considérait certainement pas comme tel. Mais toute sa vie nous a toujours semblé être un roman voire un film. Son enfance, le voyage vers l’Algérie pendant la guerre, les évènements d’Alger, le retour à Marseille avec sa femme et ses deux filles de même pas cinq ans. Pour une vie d’homme, c’est déjà traverser un bon bout de l’histoire. D’où, certainement, en partie, son goût pour celle avec un grand H. Mais ces histoires il aimait surtout les raconter. Et avec talent la mise en situation, du drame, la touche d’ plus belle histoire nous semble malgré tout avoir trait à tout à fait autre chose. Une vie menée pratiquement avec l’exigence d’avoir la pêche au jour le jour. C’est ce qui frappe finalement tout le monde, un optimisme presque viscéral, peut-être pas toujours sur l’état du monde, mais dans son quotidien c’est sans doute quelque chose qu’il a essayé de avait le goût des choses simples, des petits plaisirs, sachant être bon vivant d’un côté, et en bon comptable réglant certains aspects de sa vie au millimètre de l’autre. A l’image de ces fameux comptes du dimanche entretenus l’après-midi, au pic des heures de la digestion. Il a aimé beaucoup de choses. Entre autre ces fameux calissons d’Aix en Provence dont la dernière boîte lui a été offerte par les infirmières qui s’occupaient de n’y étions pas, mais sans doute s’est-il efforcé de rendre les séances de soins plus agréables. Jusqu’au bout, il aura gardé un goût pour la tout héros, il avait plein d’ennemis. Mais son pire ennemi reste LE POIVRON, et par extension pas mal de différents légumes méditerranéens aubergines, artichauts, olives, tomates crues mais pas cuites, oignons cuits mais pas cru. Paradoxal ce pied-noir !Ce héros dont on parle, ce n’est pas celui des films d’action américains, même s’ils les affectionnaient particulièrement. C’est celui qui aura évolué aux côtés de l’héroïne. Nous l’appelons rendu visite à mes grands-parents au mois de septembre de cette maintes reprises, j’avais mentionné mon envie incessante de redécouvrir les saveurs du Sud-Ouest. Papi sélectionna donc soigneusement un restaurant Place Saint en arpentant les rues de Toulouse au côté de Mamie et Papi qui se tenaient par la main, je remarquai certains passants peut-être curieux de voir les regards tendres qu’ils s’ fus envahie d’un sentiment de fierté et répondais intérieurement aux passants Oui, ce sont mes grands-parents, ceux-ci qui nous ont donné une véritable seconde éducation et qui nous ont permis, à Adrien et moi, de nourrir et d’attiser notre curiosité sur la complexité du monde et sur son donc peut-être lui ce Papé notre héros, c’est celui qui nous a emplit de joie à tant de différents moments. Aujourd’hui évidemment, c’est avec un sentiment de tristesse que sa présence raisonne. Mais nous pensons qu’il aurait préféré qu’on se souvienne de lui avec espoir, légèreté et bonne humeur. Il nous a maintes fois raconté cette blague, anecdote, ce qu’il aurait entendu dans le port de Marseille. Un apprenti venait certainement de commettre une erreur. Son supérieur, lui aurait dit Oh Garry, un estropié et toi ça fait deux estropiés. » Il avait l’art de raconter ces petites choses avec beaucoup d’ et Adrien Eloge funèbre, dernier hommage à lire lors des obsèques de votre mariHier soir, mon cher François, je me suis décidée à t’écrire ce dernier si nos enfants, amis, famille ici présents savent comme tu m’as fait la vie belle, il est important pour moi aujourd’hui de leur dire à quel t’ai rencontré lorsque tu avais 18 ans, une masse de cheveux bruns, un corps maigre d’adolescent et le visage lisse de la jeunesse. Tu m’as quitté il y a 5 jours à 82 ans, une masse de cheveux blancs, un corps toujours vaillant et des rides que je ne voyais pas. Pendant plus de soixante ans tu as été l’amour de ma vie et tu le savais, tu le resteras courage dans le travail a fait de toi un directeur respecté, ton sens du devoir et ta tendresse ont fait de toi un père aimé, ta joie de vivre et ton amour un époux est heureux que tu te sois endormi pour ne plus jamais t’éveiller, la souffrance évitée me mets du baume au me laisse aller à évoquer ton premier tournoi de tennis gagné quelle fierté !, la naissance de notre petite Isabelle quelle émotion !, celle des jumeaux quelle surprise !, le jour de notre mariage quels fous rire ! … et c’est étrangement du bonheur qui m’envahit un manque que tu laisses dans mon existence ne sera jamais comblé, mais rien ni personne ne m’ôtera les souvenirs heureux qui habitent mon cœur à jamais. Je sais que tu es là, mon François, et que tu veilleras sur en paix, je t’ notre page Témoignages , où vous trouverez beaucoup de poèmes, de messages d’adieu, de témoignages de personnes qui ont vécues un deuil. Eloge funèbre à ma tante femme n’avait pas de frères et soeurs, son mari était décédé depuis longtemps. Elle n’a pas eu d’enfants et, nous ses neveux et petits neveux étions sa seule famille. Elle était en maison de retraite dans un lit et y est restée très longtemps mais elle ne s’est jamais plainte, elle souriait toujours. Une personne formidable. Elle ne voyait presque plus, mangeait peu, ne bougeait plus enfin…. dur dur, mais quel courage exemplaire, jamais je ne l’oublierai. » Le jardin de ce monde ne fleurit que pour un temps,Et le jour est venu pour nous, et en ce lieu, de rendre un ultime hommage à cette personne formidable que tu étais et que tu es, parler au présent, car tu es et resteras dans nos cœurs, jusqu’au jour où nous devrons à notre tour rendre le dernier ne suis pas une personne qui livre ses sentiments facilement; mais il était un devoir pour moi d’écrire ces mots, comme il était un devoir d’aller te rendre visite tous les dimanches à la maison de retraite et de te faire ne serait-ce qu’un simple sourire. Je voyais alors dans tes yeux cette lueur, et tu me souriais à ton tour. Il n’y avait que peu de paroles, mais les sentiments étaient bien présents, des sentiments d’affection, des sentiments de joie, comme de accoutrement aujourd’hui sort des conventions et des coutumes habituelles. Je désirais symboliser cette dualité des sentiments , où s’entremêlent le noir symbole de perte, et ce blanc symbole de délivrance et de oui, tu es une personne qui nous est chère, et tu nous manqueras. Toi, qui a toujours su écouter, qui a toujours souris, même lorsque les moments étaient difficiles. Jamais tu ne t’es plainte, jamais je ne t’ai vue de mauvaise humeur ; et en cela tu es un exemple pour nous tous, nous pauvres hommes qui nous nous plaignons sans cesse, pour un rien. Les derniers moments ont été difficiles ; te voir sourire là, dans ce lit m’a donné une véritable leçon de vie. Et je ne l’oublierai n’es pas morte, tu as simplement arrêté de vivre lorsque tu n’eus plus ton ange, la chose simplement d’elle- même arriva, comme la nuit se fait lorsque le jour s’en va. Délivrance, enfin, on te rendait ta liberté, toi qui ne demandais qu’à partir, rejoindre tes proches, et Dieu, Dieu à qui tu as voué une grande partie de ta vie, que tu as tant vas désormais rejoindre la lumière et l’éternité, car oui, un jour une personne qui m’est chère m’a dit que l’on ne partait pas tout de suite, que l’on restait quelques temps avant le grand voyage. Ainsi je me plais à m’imaginer que tu es là, auprès de nous et que tu vois à quel point tu es une personne précieuse pour nous te remercie pour ce que tu es, une personne juste, attentionnée, généreuse, gentille…et j’en passe..Ton altruisme m’a ébloui; tu vivais pour les autres plus que pour mort n’est pas l’obscurité. C’est une lampe qui s’éteint car le jour se lèveNe pleurons pas de t’avoir perdue, mais réjouissons-nous de t’avoir connue…Ainsi je ne te dis pas au revoir, mais à voyage à toi. Texte décès, de Jacques Prévert à lire lors d’une oraison vie n’a pas d’âgeLa vraie jeunesse ne s’use a beau l’appeler souvenir,On a beau dire qu’elle disparaît,On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,Tout ce qui est vrai reste la vérité est laide,C’est une bien fâcheuse la vérité est belle, rien ne ternit son gens très âgés remontent en enfanceEt leur cœur bat là où il n’y a pas d’autrefois. Texte décès, de Jacques Prévert à lire lors d’une oraison vie n’a pas d’âgeLa vraie jeunesse ne s’use a beau l’appeler souvenir,On a beau dire qu’elle disparaît,On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,Tout ce qui est vrai reste la vérité est laide,C’est une bien fâcheuse la vérité est belle, rien ne ternit son gens très âgés remontent en enfanceEt leur cœur bat là où il n’y a pas d’autrefois. Le soleil s’est couché ce soir dans les viendra l’orage, et le soir, et la nuit ;Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;Puis les nuits. Puis les jours, pas du temps qui s’enfuit. Tous ces jours passeront ; ils passeront en fouleSur la face des mers, sur la face des monts,Sur les fleuves d’argent, sur les forêts où rouleComme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux. et le front des montagnes,Ridés et non vieillis, et les bois toujours vertsS’iront rajeunissant ; le fleuve des campagnesPrendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête,Sans que rien manque au monde, immense et radieux ! Eloge funèbre à lire en hommage à une personne disparue pendant ses Jean, j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car lepremier ciel et la première terre avaient disparu, et il n’y avaitplus de j’ai vu descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son j’ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la première création aura disparu ».Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara … Voici que je fais toutes choses nouvelles. Je suis l’alpha et l’omega, le commencement et la je donnerai gratuitement à celui qui a soif l’eau de la source de vie tel sera l’héritage réservé au vainqueur ;Je serai son Dieu, et il sera mon fils ».Apocalypse de Saint-Jean XXI, 1-5a et 6b-7 Oraison funèbre sous forme de Jésus-Christ, ta Mère était présente au pied de ta croix, et c’était son unique enfant qu’elle perdait… Souviens-toi de sa souffrance et regarde la nôtre viens avec ta Mère nous donner du courage. Souviens-toi de son espérance et accueille la nôtre viens avec ta Mère à la rencontre de Prénom de l’enfant.Toute la joie que Prénom de l’enfant nous a donnée, découvre-la !Tous les projets que nous avions formés, rends-les plus beaux ! Et toutes les peines que nous avons portées, qu’elles soient oubliées !Car notre amour ne peut vouloir qu’une chose la vie que Prénom de l’enfant aura eue si courte, qu’elle continue en toi, en Dieu, près de ta Mère…Qu’à sa prière et par ta grâce nous trouvions la force de vivre, pour un jour nous retrouver tous en toi, avec Prénom de l’enfant en Dieu, près de ta Mère… Amen ! Ce que la vie m’a apprisJe devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m’ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d’influencer le déroulement de mon ainsi appris que la vie n’est faite que de rencontres et de séparations et qu’il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à appris encore qu’il y a toujours une part d’imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu’il m’appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l’immensité d’un appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l’instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d’être présente en moi et autour de moi, à l’honorer chaque fois que cela m’est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique même si la tentation était grande mais d’un amour de bienveillance, de respect et de appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d’un oiseau, comme dans le geste d’un enfant pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore dans le sourire d’un vieillard qui croise mon appris patiemment que nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j’ai appris douloureusement que je n’avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j’aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu’ ils me sollicitaient ; que je n’avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j’avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques unes de mes peurs, tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques que j’imaginais de la appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait en vieillissant et qu’il était important non pas d’ajouter des années à la vie, mais de la vie aux appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon appris que je pouvais oser demander, si je prenais le risque de la réponse de l’autre, aussi frustrante ou décevante qu’elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l’autre et refuser sans le appris sans même le vouloir, que j’avais des besoins et qu’il ne fallait pas les confondre avec des appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l’inutile dont je me suis encombré pendant des appris joyeusement à planter des arbres. C’est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu’à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un j’ai appris beaucoup et pourtant je cherche encore l’essentiel. Oraison funébre de Philippe Bouvard à une de ses maîtresses Ma puce n’est plus. Ma copine est morte. Si tu m’entends – ce qui serait surprenant eu égard à la surdité qui t’avait frappée ces dernières années – tu dois te demander pourquoi je suis ton Bossuet. Car parmi tes ex, il y avait de la concurrence. Mais c’est moi qu’on a tiré au sort. Dans le bataillon de tes amants, j’aurais été un passant de la passion, un stagiaire de la bagatelle, un surnuméraire du déduit, n’ayant eu droit qu’à une seule nuit en ta torride compagnie. Peut-être ne t’en souvenais-tu pas et ne m’aurais-tu pas reconnu dans la rue. Moi, je n’ai oublié aucun détail. De notre rencontre devant un night-club où tu avais tellement bu que tu ne savais plus où tu avais garé ta voiture, de l’offre – aussitôt acceptée – de te raccompagner chez toi avec la mienne, du dernier verre que j’ai bu sur tes lèvres chaudes et de ta gentillesse le lendemain matin, lorsque après une ultime étreinte, tu m’as dit suavement après m’avoir appelé un taxi et alors que je te demandais quand nous nous reverrions Sûrement un jour, le monde est si petit.» Hélas ! je ne t’ai retrouvée que pour te perdre. C’est la vie. Texte décès de Bhagavad-Gita à lire lors d’une cérémonie d’ je n’ai cessé d’exister, ni toi et ni ces nous tous, à l’avenir, continuerons d’ Soi passe d’un corps à l’autre Après la mort du corps, il s’incarne en un autre. Tout comme l’homme rejette des vêtements usagésPour revêtir des neufs,Le Soi, inchangé, abandonne un corpsPour entrer dans un corps nouveau. Tous les corps sont ainsi pénétrésPar le Soi impérissable,Le Soi éternel, le Soi indestructible,L’inépuisable, le Soi sans fin. Seuls les corps sont périssables,Tandis que lui, le Soi, qui y demeure,Est éternel, indestructible, donc sans peur, Arjuna. Texte décès, de Daniel Balavoine à lire pendant une cérémonie d’ foule denseAutour d’un corps s’endormantDouceur immensePour le départ d’un parentCalmementPeint aux couleurs de l’artificeDes bleus lisses et roses et blancsEt lentementVisages tendres sur l’herbe glissentSe sourient en chuchotantEt sans le moindre tourmentIls fêtent mon enterrementCendres folles et s’envolentSous les yeux pâles et contentsEt s’unissent aux luciolesPour vivre un dernier instantEt à jamaisRestent en suspensEt j’ai souvent souhaitéPartir avant les miensPour ne pas hériterDe leur flamme qui s’éteintEt m’en allerEn gardant le sentimentQu’ils vivront éternellementEt simplementQu’ils fassent que la nuit soit claireComme aux feux de la Saint-JeanQue leurs yeux soient grands ouvertsPour fêter mon enterrementPère et mère, soeurs et frèresJe vous aime puissammentN’adresser aucune prièreOù que j’aille je vous attendsLa poussièreVit hors du tempsIl faut rester à la lumièreDansez, buvez en me berçantQue je vous aime en m’endormant Je vivrai par-delà la mort,Je chanterai à vos oreillesMême après avoir été emporté,Par la grande vague de la merJusqu’au plus profond de l’ m’assiérai à votre tableBien que mon corps paraisse absent,Je vous accompagnerai dans vos champs,Esprit m’installerai avec vous devant l’âtre,Hôte invisible mort ne change que les masquesQui recouvrent nos forestier restera forestier,Le laboureur, laboureur,Et celui qui a lancé sa chanson au ventLa chantera aussi aux sphères mouvantes. Pour tes funérailles notre ami, nous voulons tous ensemble, ta famille, tes amis ainsi que tes collègues de travaille te dire au revoir et adieu, à mort t’a apporté pour ton dernier grand peine est immense. Le décès d’un être proche est une vraie douleur au cœur et à l’ nous voulons t’offrir de joyeuses funérailles. Ta mort, ton enterrement ne sont pas une fin de vie… Non, ton départ est le début d’une nouvelle vie dans un autre monde… Un mode fait d’amour et de bonheur… Certains l’appellent le lire ce discours d’enterrement, ce discours écrit pour un être proche sans que des larmes d’amour et de peine nous montent aux yeux ?Comment lire ce texte d’amour pour un être cher décédé et pourtant tellement vivant dans nos cœur et dans nos étais pour nos un modèle de vie… Un exemple à suivre. Ta mort est pour nous une leçon de tes amies et tous tes amis sont là pour toi. Ils présentent leurs sincères condoléances à tes parents, frères et sœurs et bien sûr à tes tristesse de tes enfants témoigne que tu étais le meilleur des pères, le meilleur des papas meilleure des mamans, meilleure des mères, mamis, papys… Ils te disent papa nous t’aimons, papa nous te t’oublierons jamais maman, papi, mamie…La beauté du deuil de ta famille nous enseigne que tu étais un être spirituel et que le passage de la vie à la mort n’est qu’un voyage vers un monde d’amour. Le cercueil et l’enterrement d’un ami, d’un proche sont des moments de tristesse et de joie pour se souvenir de la beauté d’un l’heure de ta mort, il nous reste des milliers de souvenirs de toi pour alimenter chacun de nos jours de vie… jusqu’au jour de notre en paix… La vie ne dure qu’un instant… L’amour pour les défunts est ne t’oublierons pas….Puisqu’il faut bien mourir un jour, nous devons apprendre à vivre comme toi, notre frère sœur, notre père mère notre repère de les formules de condoléances, les peines partagées, le deuil qui commence inscrivent à jamais des pensées pour toi en nos cœurs pour que notre souvenir de toi ne meure l’Artiste… Repose en Paix… Nous t’aimons à jamais… Poème dédié à un frère parti rejoindre le ciel beaucoup trop tôt de Carole mois de décembre mille neuf cent soixante septLa vie pour toi s’est arrêtée brutalement d’un coup netSur une route normale un jour banalUn accident est si vite arrivé …BrusquementLes ailes de ton moulin ont cessé de tournerBrusquementTes yeux se sont fermésLes larmes le jour, les larmes la nuitRestent dans ma mémoire enfouieIl me reste du temps pour te direQue les choses auraient pu être différentesTu aurais été mon grand frèreJ’aurai pu me confier les joursOù j’aurais pu douterMais qui peut dire l’avenirEt ce qui se serait passéSi tu avais existé…. Pour Peter, cétait il y a un mois, chez toi ma marraine, ma me lève, je vous embrasse Peter, je t’embrasse, tu me raccompagnes, éternellement suivi d’un sors, je quitte cette belle demuere sous le soilei d’automne, entourée de grands arbres aux couleurs me retourne une fois et puis encore, et tu es toujours là sous le porche, les rayons chauds t’ me souris, me lançant un » à bientôt » de la faisait beau, calme et tu étais bien, avec cette force si intense qui est marche, je m’éloigne en regardant les premières feuilles éparses qui jonchent le sol et garderai toujours de toi cette image de sereine tante Jacqueline, toujours attentive, dont je redoutais parfois les remarques sévères, tu resteras présente dans ma Service AlloLeCiel vous accompagne dans toutes les démarches après décès. Qui sommes nous ? Edité par Testamento, le site AlloLeCiel a pour but d'aider le grand public à mieux anticiper la fin de vie, et faire face à la disparition d'un proche. Suivez-nous L’éloge ou l’oraison funèbre est un discours généralement prononcé pendant la cérémonie d’enterrement ou juste après les obsèques par les proches du défunt. Il est préférable de se préparer pour vivre ce moment le mieux possible. PublicitéDiscours enterrement ce qu’il faut savoir Il n’y a pas de règle en matière de textes d’hommage. C’est à vous de décider ce qui vous semble le plus adapté. Discours rédigés par vos soins, textes d’auteurs, poèmes, paroles de chansons… Si vous n’êtes pas inspiré, pas d’inquiétude il existe de magnifiques écrits sur le deuil. En fonction des talents et des envies de l’entourage, vous pouvez mêler textes personnels et lectures, et même des chants s’il y a des musiciens ou des chanteurs dans la famille. Cependant, ayez en tête le temps dont vous disposez dans la salle. En une demi-heure, il sera difficile de faire intervenir plus de deux personnes. Dans ce cas, étalez les prises de paroles sur la journée. Rien n’empêche les proches d’intervenir au cimetière ou pendant la collation post-cérémonie… Qui peut faire un discours à un enterrement ? Toute personne ayant le besoin de parler ou de rendre hommage au défunt peut prendre cette initiative. Le jour même, si vous êtes trop ému pour lire votre texte, autorisez-vous à demander à un proche d’en faire la lecture à votre place. Un discours d’enterrement peut aussi être écrit et lu à plusieurs. Sentez-vous libre. Si certaines personnes se manifestent pour prendre la parole et que vous estimez que le nombre de discours est trop important, sentez-vous à l’aise pour leur expliquer. À quel moment le lire ? L’éloge funèbre est généralement lu pendant la cérémonie, au cimetière ou pendant la dispersion des cendres. Il est important de faire part de votre souhait de lire un texte au maître de cérémonie afin qu’il prévoie ce temps de parole pendant la cérémonie. Peut-être ne serez-vous pas lea seule à souhaiter vous exprimer ce jour-là. Dans ce cas, il faudra organiser les différentes prises de parole pour ponctuer la cérémonie de ces temps forts. Que dire ? Votre discours n’a pas vocation à être autobiographique et encore moins exhaustif. C’est un hommage au défunt très personnel autorisez-vous donc à être dans l’émotion. Vous pouvez parler, à votre guise, de son parcours de vie, de sa personnalité, de ses qualités, évoquer des moments forts partagés ensemble ou raconter un épisode de vie particulier que vous avez vécu ensemble. Quant à l’aspect formel du texte, vous pouvez faire le choix de parler du défunt à la troisième personne ou vous adresser directement à lui en employant le “TU”. Optez pour la forme qui vous met le plus à l’aise. Comment l’écrire ? Accordez-vous le temps de l’écrire. Vous aurez peut-être besoin d’y revenir plusieurs fois, de faire des recherches, d’interroger quelqu’un. N’hésitez pas à noter chaque pensée qui vous traverse. Regardez les photos, les films de famille… Remémorez-vous les souvenirs joyeux que vous partagez avec le défunt. Listez ses qualités et ses défauts. De ces notes et discussions avec la famille ressortiront des éléments récurrents traits de caractère, qualités, moments forts de sa vie…. Vous trouverez ainsi votre fil conducteur. L’introduction Commencez par une accroche forte. Cela peut être un souvenir, un dicton ou encore une citation. Le développement La deuxième partie du discours est la partie la plus importante de l’éloge. Vous pouvez y insérer des citations, des anecdotes, des histoires personnelles… La conclusion Pour la conclusion, reprenez votre thème principal, le sentiment face à la perte qui ressort le plus fortement chez vous et chez les proches du défunt. Lire aussi 5 idées pour un hommage en photos à votre défunt lors de ses obsèques Ils ont écrit un discours d’enterrement à leurs façons Un réquisitoire à la Desproges en guise d’hommage Ma mère se savait condamnée. Un an avant sa mort, on a commencé à parler de son enterrement de façon décomplexée. Elle avait un humour décapant et ne voulait surtout pas de cérémonie morbide et larmoyante. Elle souhaitait qu’on boive un coup à sa santé et qu’on rigole. J’ai tenté de la satisfaire. Au crématorium, j’ai enfilé une robe d’avocat pour faire un réquisitoire à la Desproges, inspiré d’une émission qu’elle ne ratait jamais sur France Inter. Ça m’a permis de retracer les grands moments de sa vie, avec fantaisie et cynisme. J’ai terminé en trinquant à son existence joyeuse et à sa “libération sans condition” avec une bouteille de whisky. Évidemment, certaines de ses amies ont trouvé cela un peu déplacé. Mais je n’étais pas là pour plaire aux vivants, juste pour être juste vis-à-vis de ma mère et respecter la femme libre qu’elle avait été. », Vincent, 44 ans Des enfants ont pris la parole Ce sont nos trois meilleurs amis qui ont fait office de maîtres de cérémonie pour l’enterrement de Gaspar alors âgé d’un an. Ils ont organisé les ordres de passages de ceux qui souhaitaient prendre la parole. Nos proches ont joué de la musique, lu des textes. Nous avons tous chanté. À la fin de la cérémonie, ceux qui ressentaient le besoin de s’exprimer, même si ce n’était pas prévu, ont pu le faire. Des enfants de l’école où j’enseigne ont même dit quelques mots. Tout était très spontané. » Amande, 31 ans Ma mère avait donné ses consignes Du vivant de ma mère, j’ai abordé le sujet de son enterrement en l’interrogeant sur celui de mon père. Est-ce qu’elle avait aimé le discours ? Et elle, qu’apprécierait-elle ? C’était important pour moi de “faire comme elle voulait” et non d’écrire un texte qu’elle n’aurait pas validé. Elle n’a pas souhaité qu’on l’écrive ensemble. Mais elle m’a donné des indications claires qu’on ne limite pas sa vie à son rôle d’épouse et de mère et qu’on mette en avant ses réalisations sociales. Connaître ses volontés m’a apaisée. » Jeanne, 62 ans Sur le même sujet Des funérailles Star Wars avec Dark Vador en tête de cortège ! Anniversaire papa décédé 4 idées de rituels pour lui rendre hommage Plantez un arbre en hommage à un défunt Obsèques créez un mandala floral pour rendre hommage à votre défunt Dernier hommage comment j’ai personnalisé la cérémonie de mon père Chansons enterrement maman des mots pour lui dire adieu Funeral planner, elle organise des obsèques sur-mesure Fabrice Luchini et Patrick Bruel, duo d'acteurs complices dans "Le meilleur reste à venir". Peut-on rattraper le temps qui reste face à la maladie? Patrick Bruel et Fabrice Luchini tentent de répondre à la question entre humour, émotion et amitié indéfectible dans Le meilleur reste à venir », une comédie-dramatique sur le thème sensible du cancer portée par un duo d’acteurs formidables. Si Le meilleur reste à venir » est mené au début comme une comédie façon Francis Veber, le ton se fait plus grave en deuxième partie et aborde la question de la réaction des proches et de la peur devant la maladie incurable Le meilleur reste à venir » Fabrice Luchini et Patrick Bruel – Photo PathéQu’est-ce que l’amitié ? Un rêve joué enfant qui se poursuit, si possible, tout au long de la vie. Les deux personnages du film Le meilleur reste à venir » des réalisateurs Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière Le prénom » sont amis à la vie, à la mort et savent qu’ils comptent l’un pour l’autre. César Montesiho Patrick Bruel qui ouvre le film, est dans la cinquantaine, poursuivi par des huissiers, lesquels viennent frapper à la porte de son appartement pour saisir ses biens. La discussion s’enflamme, il chute par la fenêtre et se casse plusieurs côtes. Il se réfugie chez son meilleur ami, Arthur Dreyfus Fabrice Luchini, chercheur à l’Institut Pasteur, qui l’emmène à l’hôpital afin qu’il passe des radios, prêtant sa carte vitale personnelle à César qui n’en a pas. LIRE AUSSI Télé “Jean-Philippe” et si Johnny Hallyday n’avait jamais existé… A partir des résultats – un cancer des poumons est diagnostiqué – César va croire Arthur malade, ce dernier ne trouvant pas de moments propices pour avouer que le cancéreux n’est pas celui auquel il pense. Tout le film joue sur ce quiproquo et un tandem d’acteurs qui ne cabotinent pas trop. Avec d’un côté l’envahissant et généreux César qui va jusqu’à s’installer chez son ami et de l’autre Arthur, presque timide, qui ne sait comment lui annoncer la mauvaise nouvelle. Exact contraire de Bruel, Luchini est introverti, boit peu, ne drague pas il est divorcé, n’est pas autoritaire, sauf peut-être avec ses étudiants dans l’amphithéâtre. Il a une vie rangée, entouré de livres, ne sort pas, a peur de prendre l’avion. Patrick Bruel dont le jeu rappelle Yves Montand dans certaines de ses comédies va l’inciter à faire la bringue et à profiter de l’existence, le pousse à aller en boîte », l’entraîne au Casino où ils gagnent et perdent beaucoup d’argent. Et si Luchini renâcle et rouspète, il cède toujours par amitié et compassion pour son ami qui vit ses six derniers mois. LIRE AUSSI “Adieu les cons” Albert Dupontel entre non-sens, romantisme et humour Si le film est mené au début comme une comédie façon Francis Veber, le ton se fait plus grave en deuxième partie et aborde la question de la réaction des proches et de la peur devant la maladie incurable. Que peuvent-ils faire de mieux pour l’aider dans ses derniers jours, les regrets, les remords, les petites ou grosses trahisons, comment donner de l’amour ? Malgré des disputes parfois violentes entre César au caractère emporté et Arthur, têtu et presque borné, l’amitié ne se rompt jamais. Jusqu’aux obsèques de César dans un cimetière à l’abri de hauts arbres, où Arthur rend un dernier hommage à son ami disparu, déchirant de douleur contenue Luchini, formidable. Une fin émouvante qui fait oublier les scènes parfois répétitives où Arthur cherche à dire la vérité à César. Mais l’histoire a le mérite d’amener à la réflexion sur nos comportements face au cancer, à nos bons sentiments mêlés souvent de mesquineries, à nos soucis qui ne sont rien comparés à la mort future d’une personne aimée. Un thème sensible porté par des comédiens souvent justes. JANE HOFFMANN A voir Le meilleur reste à venir » de Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, avec Fabrice Lucchini, Patrick Bruel, Zineb Triki, Pascale Arbillot… A voir vendredi 4 décembre sur Canal + Cinéma – 2050 La mort ne prévient pas toujours avant de frapper. Et même lorsqu’elle est attendue, l’occasion de faire ses adieux à une personne que l’on aime se présente rarement. Il y a toujours un mot de plus que nous aurions voulu dire, un geste supplémentaire que nous aurions voulu faire. Après le décès, il est difficile de chasser ce tenace sentiment de vide et d’inaccompli. Un éloge funèbre est l’occasion dire au défunt ce que nous n’avions pu de son vivant, d’accepter son départ et de commencer à se discours d’enterrement une possibilité, pas une obligationLe discours d’enterrement est généralement prononcé par l’un membre de la famille proche des défunts. S’il avait des enfants, il est plausible que ce soit eux qui montent sur l’estrade. Bien sûr, rien ne les empêche de garder le silence. Chacun a sa propre façon de vivre le deuil. Si certains ont besoin de s’exprimer et de déclamer leur peine et leur amour, d’autres sont de nature plus taciturne. La douleur peut tout aussi bien délier la langue que couper la quand bien même on éprouve la nécessité de communiquer, trouver les mots justes n’est pas chose aisée. Sous quel angle aborder un sujet aussi difficile ? Quelles expressions utiliser pour représenter des émotions si fortes et si complexes ? Il existe quelques principes à avoir à l’esprit lors de la rédaction d’une conseils pour écrire un éloge funèbreL’objectif d’un éloge funèbre est autant de s’ouvrir au défunt que d’en ériger un portrait fidèle mais élogieux. Ecrire ce discours est un véritable de travail de souvenir, destiné à laisser une image positive du mort dans la mémoire collective. La première tendance dont il faut se débarrasser est la peur d’écrire un texte trop personnel. Certes, un éloge funèbre est conçu pour être lu devant un public. Mais plus que des propos généraux correspondant vaguement au profil du défunt, ce public souhaite écouter un discours sincère et touchant. Pour son bien comme le vôtre, mieux vaut accepter votre disposition naturelle à la subjectivité, et dévoiler à tous votre vision personnelle du défunt. Ce que votre éloge perdra peut-être en véracité, il le gagnera en peut être tentant, pour donner du défunt l’image la plus reluisante possible, de se concentrer uniquement sur ses plus grandes réussites, sur les aspects les spectaculaires de son existence. Si ces éléments ont leur place dans votre discours, il ne faut pas oublier que c’est autant par ses mérites que par les plus infimes détails de sa personnalité que l’audience connaît le défunt. Mentionner ses plus petites habitudes, ses travers les plus insignifiants, vous aidera à en dresser un portrait humain, crédible et en mettant à profit ces conseils, il n’y aucune honte à ne pas parvenir à rédiger un éloge qui vous satisfasse. Soyez conscient que ce n’est pas une tâche que vous avez à entreprendre seul. Le maître de cérémonie avec lequel vous travaillez peut être d’une aide précieuse, que ce soit dans l’écriture ou dans la lecture. Alternativement, s’il vous vient à l’esprit l’idée d’un texte que vous n’avez pas écrit apprécié du défunt ou qui lui correspond, rien ne vous empêche de l’ de sujets à aborder lors d’un éloge Si chaque éloge funèbre est unique, il existe des thèmes fréquemment abordés pour le décès de chaque membre de la famille. Pour vous donner une idée des pistes possibles à explorer, en voici quelques exemples Eloge funèbre pour papa, éloge funèbre pour maman Il n’est pas rare que les discours d’enterrement écrits pour des parents soient parsemés de remerciements. Ce sont, dans la plupart des cas, les personnes qui nous ont élevés, éduqués, nourris quand nous avions faim et soignés quand nous avions mal. D’où un sentiment de redevabilité s’accentuant au moment de leur départ. Il est inhabituel qu’un enfant puisse leur faire part de cette gratitude de leur vivant. L’eulogie en est la parfaite occasion. Eloge funèbre grand-père, éloge funèbre grand-mère Cela vaut également pour les eulogies destinées à des grands-parents. Si le désir de les remercier est souvent moins pressant, il n’en reste pas moins présent. Contrairement à nos parents, nous ne connaissons jamais nos grands-parents qu’au crépuscule de leur existence. Alors qu’ils évoquent à leurs enfants des images d’éducation et de protection, il est possible qu’ils vous inspirent plutôt des visions de sagesse et de facétie. Ne tentez pas de vous défaire de ce portrait pour décrire une personne que vous n’avez pas connu encore une fois, plus votre éloge sera personnel, mieux il se portera. Critiques Cinéma SYNOPSIS Suite à un énorme malentendu, deux amis d’enfance, chacun persuadé que l’autre n’a plus que quelques mois à vivre, décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu. Il y a 7 ans au moment de la sortie du premier film de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière, Le Prénom, nous écrivions que le public serait enchanté par sa manière virevoltante de dire les choses avec virtuosité et érudition »et le gros succès de ce premier long métrage millions d’entrées nous donna raison. S’ils n’ont pas arrêté de travailler loin de là deux pièces, Un dîner d’adieu et Tout ce que vous voulez, l’écriture d’Un Illustre Inconnu réalisé par Matthieu Delaporte, puis de Papa et Maman 1 & 2 ainsi que la création de la série télé qui en fut adaptée, leur second opus réalisé ensemble s’est néanmoins fait attendre. Nourries de leur quotidien, les histoires des deux scénaristes s’ancrent forcément dans ce qu’ils vivent et ressentent et la disparition de la comédienne Valérie Benguigui quelques mois après avoir remporté le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation dans Le Prénom a fait office de déclic, couplé à un problème de santé qui a touché Matthieu Delaporte, qui durant quelques semaines a cru être atteint d’une tumeur maligne, ce qu’il n’avait confié qu’à Alexandre De La Patellière. De là est donc né le sujet de leur nouveau film, deux amis croyant chacun que l’autre n’a plus que quelques temps à vivre et qui décident de profiter de ces derniers moments ensemble avec comme corollaire l’amitié passée sous le prisme de l’épreuve comme révélateur de la force des sentiments. Dit comme ça on pourrait croire que l’on va avoir notre quota de pathos et de séquences lacrymales, mais, pour ne pas aller à l’encontre de leur tempérament, les deux auteurs-réalisateurs impriment leur science de la comédie et du tempo à leur récit et emballent avec Le Meilleur reste à venir un film qui va vite et qui file droit au cœur. Et pourtant Le Meilleur reste à venir n’est pas que le film que l’on attend, c’est un film surprenant à plus d’un titre, drôle bien sûr avec ses répliques chirurgicales qui ravissent par leur pertinence et leur subtilité mais qui ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Car avec un tel sujet, le duo ne se prive pas d’apposer à leur histoire une émotion d’abord diffuse, puis qui prend toute son ampleur dans un dernier tiers tragique et beau à la fois, où les notions d’amitié et de fraternité prennent tout leur sens et offrent au film une densité que l’on se surprend à prendre de plein fouet. La dichotomie d’abord entre le premier et le second tiers du film décontenancent dans un premier temps, car le drame qui se noue est repoussé par la mécanique comique avant d’envelopper tout la fin du film et de nous étrangler d’émotion. Avec cette histoire sur ce qu’il faut dire ou ne pas dire et sur la manière de protéger ceux qu’on aime des mauvaises nouvelles, les deux auteurs parviennent à raconter l’intime avec un véritable talent et un équilibre parfaitement dosé entre humour et émotion à l’image de ce qui se faisait fréquemment dans le cinéma des années 70. Car on pense évidemment à César et Rosalie Claude Sautet, 1972, – le prénom du personnage de Bruel ainsi que sa gestuelle faisant fortement penser au César interprété par Yves Montand– ou à Un éléphant ça trompe énormément Yves Robert, 1974 – et au personnage magnifique d’Etienne Dorsay auquel Jean Rochefort prêtait ses traits-, les deux films ayant qui plus est en commun le scénariste mythique Jean-Loup Dabadie dans la filiation duquel s’inscrivent Matthieu Delaporte et Alexandre De La Pattelière. Pour qu’on y croit, pour qu’on s’attache à nos deux protagonistes et que leur amitié ne fasse aucun doute, il fallait deux acteurs dont le jeu et l’entente transpirent la cohérence et la justesse et le tandem Fabrice Luchini et Patrick Bruel qui se retrouvent 34 ans après Patrick Schulmann, 1985 est un choix qui semble être une évidence. La très bonne idée du film et aussi un choix qui demande un petit temps d’adaptation est que l’on s’attend à voir Luchini dans un registre d’emphase auquel il nous a habitués dans ses prestations télé et Bruel, plein de charme mais plus tempéré, et étonnamment c’est le contraire qui s’opère, les deux comédiens impliqués et charismatiques comme jamais, se sortant parfaitement de ces registres dans lesquels ils trouvent encore le moyen de nous surprendre. Leur tempo comique et leur entente ne faisaient aucun doute mais couplé à d’intenses moments d’émotion, leurs performances sont complètes. Bruel a une scène que l’on ne dévoilera pas où il est proprement bouleversant et dont on ne doute pas qu’elle fasse écho à son histoire personnelle et Luchini a lui aussi droit à des moments qui nous laisse les yeux humides. Le Meilleur reste à venir n’est pourtant pas qu’un film de mecs. Les deux rôles féminins qui comptent dans le récit sont non seulement magnifiquement écrits et incarnés par Zineb Triki et Pascale Arbillot, mais elles ne sont jamais les faire-valoir des deux stars et l’attention que les auteurs leur ont témoignée est suivie d’effets probants à l’écran. Peut-être moins efficace que Le Prénom mais aussi plus libre dans la forme et libéré des conventions de l’adaptation théâtrale, Le Meilleur reste à venir démontre si besoin était quAlexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte sont des auteurs qui comptent et qui savent varier les plaisirs. Ça tombe bien parce que vu le titre de leur film, on est désormais encore plus impatients de découvrir leur prochain projet. Titre Original LE MEILLEUR RESTE A VENIR Réalisé par Matthieu Delaporte & Alexandre de la Pattelière Casting Patrick Bruel, Fabrice Luchini, Zineb Triki, Pascale Arbillot… Genre Comédie dramatique Sortie le 04 décembre 2019 Distribué par Pathé TRÈS BIEN

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